« Il ne sera plus possible de devenir Français si l’on n’est pas soi-même enfant de parents français » s’est engagé le ministre de l’Intérieur. Cette décision était ardemment attendue par la population de Mayotte. On sait que le Grand Remplacement à Mayotte n’est pas une théorie. La suppression du droit du sol à Mayotte relance le différend fondamental opposant la gauche et la droite. Désormais, la moitié de la population est étrangère, majoritairement issue de l’immigration venue des Comores. On y trouve aussi des Congolais qui espèrent, à terme, un billet pour la métropole. Conséquence inévitable : une insécurité extrême, aussi bien physique que culturelle. Si la tendance n’est pas inversée, les Mahorais seront bientôt minoritaires sur leur propre terre.
La gauche, comme à l’accoutumée lorsque sont prises des mesures un peu fermes sur l’immigration, se dresse sur ses ergots. Au PS, Boris Vallaud déclare que « Le droit du sol n’est pas négociable« . Aurélien Taché, député écologiste, voit dans la décision la porte ouverte « à la fin du droit du sol dans notre pays« . Inversement à droite, de Reconquête aux Républicains, tout le monde se félicite d’une mesure qui va dans le bon sens.
Immigration : LR reprend une idée de Zemmour
Les Républicains en ont profité pour lancer la proposition d’un référendum d’initiative partagée, reprenant une idée d’Eric Zemmour. Le but : revenir sur la loi immigration. Le 25 janvier 2024, le Conseil constitutionnel avait censuré 32 dispositions ajoutées par les sénateurs de la droite. Bruno Retaillau, président LR au sénat déclare : « Nous avions durci le droit du sol lors de la loi immigration alors que le gouvernement ne l’avait pas prévu et bien sûr le Conseil constitutionnel l’a censuré. Bref, à peine une loi promulguée qu’il faut déjà de nouvelles mesures ! »
Rappelons que les Français, à l’image de leurs compatriotes Mahorais, souhaitent à 65% la suppression du droit du sol.
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