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Murs-Erigné : une fille de 13 ans retrouvée morte, tuée par son père ayant lui-même tenté de se suicider

Fille violentée. Crédit : Rawpixel.
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Le 7 mai dernier, une adolescente de 13 ans a été tuée par son père à Murs-Erigné, près d’Angers (Maine-et-Loire). L’alerte a été donnée ce vendredi 9 mai par le collège de la jeune fille, qui a signalé son absence à sa mère. Cette dernière, après avoir découvert un message inquiétant publié par le père sur les réseaux sociaux, a contacté les secours. Arrivés sur place, ils ont trouvé le corps sans vie de l’adolescente, dont la mort remonterait à la soirée du 7 mai, d’après le procureur Éric Bouillard.

Âgé de 42 ans, le père a été retrouvé vivant au domicile, après avoir ingéré des médicaments dans une tentative de suicide. Placé en garde à vue, il a rapidement été hospitalisé sous contrainte en raison de son état de santé, rendant impossible une audition immédiate par les enquêteurs. Il a toutefois reconnu les faits à plusieurs reprises, notamment dans un courrier retrouvé à son domicile et sur son site internet, où il a écrit : « Ce mercredi 7 mai 2025, je me suis donné la mort après avoir commis un infanticide en la personne de ma fille. »

Un homme déjà connu de la justice

Les parents de la victime, séparés depuis 2018, partageaient une garde alternée. L’homme était connu de la justice pour des faits antérieurs : il avait été condamné le 28 mars dernier par le tribunal correctionnel d’Angers pour menaces de mort et harcèlement contre des membres de la Chambre des notaires de Maine-et-Loire, un jugement dont il avait fait appel, précise le procureur.

L’enquête, confiée à la brigade des recherches d’Angers, se poursuit pour « meurtre d’un mineur de quinze ans par ascendant ». La mère de l’adolescente a partagé sa douleur sur les réseaux sociaux : « Je t’aimerai toujours, tu es ma seule et unique fille. Je ne t’oublierai jamais, on se retrouvera un jour en haut. » Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place dès le lundi 12 mai au collège de la victime, avec un appui possible du CHU d’Angers si nécessaire, selon Éric Bouillard.

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